Autres traitements de la fertilité
Dans le domaine de la médecine moderne, une multitude de traitements de l’infertilité sont proposés, dissipant l’idée d’une infertilité absolue. À chaque jour qui passe, de nouvelles possibilités et voies émergent, éclairant le chemin vers la parentalité, même face aux défis.
1.
PRP
La thérapie au plasma riche en plaquettes (PRP) vise à améliorer la réceptivité de l’endomètre et la fonction ovarienne. Le traitement par PRP implique le prélèvement d’une petite quantité de sang du patient et son traitement pour isoler les plaquettes et les facteurs de croissance. Le PRP est ensuite injecté dans l’utérus (pour le traitement de l’endomètre) ou les ovaires (pour le traitement ovarien) à l’aide d’un cathéter mince. La procédure est généralement rapide et peu invasive. Étant donné que le PRP est dérivé du propre sang du patient, il est généralement considéré comme sûr et présente un risque plus faible de réactions allergiques ou d’infections.
2.
Cellules souches
Les cellules souches sont des cellules indifférenciées capables d’auto-renouvellement et de différenciation en divers types de cellules dans le corps. En médecine de la reproduction, les cellules souches peuvent jouer un rôle dans plusieurs domaines. La présence de cellules souches ovariennes chez les femmes, avec des applications potentielles pour la génération de nouveaux ovules ou l’amélioration de la fonction ovarienne. Les cellules souches peuvent aider à reconstruire la muqueuse utérine chez les femmes atteintes de conditions telles que le syndrome d’Asherman ou un endomètre mince, ce qui peut potentiellement améliorer la fertilité. Le traitement par cellules souches pour les spermatozoïdes vise à exploiter les cellules souches spermatogoniales (SSC) pour traiter l’infertilité masculine. Ces SSC, responsables de la production de spermatozoïdes, peuvent être isolées à partir de tissu testiculaire, cultivées et potentiellement induites pour générer des spermatozoïdes fonctionnels in vitro. Ce domaine émergent offre de l’espoir aux hommes présentant des problèmes graves de production de spermatozoïdes, tels que l’azoospermie, ainsi qu’aux patients atteints de cancer cherchant à préserver leur fertilité. Les cellules souches en médecine de la reproduction représentent un domaine de pointe avec des applications potentielles dans divers aspects de la recherche et du traitement de la fertilité et de l’infertilité.
3.
Colle Embryonnaire
La Colle Embryonnaire est un milieu de culture spécialisé utilisé dans les procédures de fécondation in vitro. Elle est conçue pour fournir un environnement optimal aux embryons lors du moment crucial du transfert embryonnaire dans l’utérus. La Colle Embryonnaire contient des niveaux élevés d’hyaluronane, une substance naturellement présente dans le tractus reproductif féminin, et on pense qu’elle améliore l’implantation de l’embryon en renforçant l’interaction entre l’embryon et la muqueuse utérine. L’utilisation de la Colle Embryonnaire vise à augmenter les chances d’implantation et de grossesse réussies après un traitement de FIV.
4.
Congélation d'ovules
La congélation d’ovules, également connue sous le nom de vitrification d’ovules, est une procédure qui permet aux femmes de préserver leurs ovules pour une utilisation potentielle dans le futur. Cela est particulièrement utile pour les personnes qui souhaitent différer la parentalité pour diverses raisons personnelles, médicales ou professionnelles. Le processus implique la stimulation des ovaires, la récupération des ovules matures et leur congélation pour une utilisation ultérieure. Lorsque la personne est prête à fonder une famille, les ovules congelés peuvent être décongelés, fécondés par du sperme et utilisés dans le cadre de la FIV pour parvenir à une grossesse. La congélation d’ovules offre la flexibilité de planifier la parentalité selon ses propres termes, même si les circonstances évoluent avec le temps.
5.
PGT- A/PGS
Le test préimplantatoire de la génétique de l’aneuploïdie (PGT-A), également connu sous le nom de screening génétique préimplantatoire (PGS), est une technique utilisée dans le cadre de la FIV et des programmes de gestation pour autrui pour évaluer la santé génétique des embryons avant l’implantation. Il implique l’analyse de cellules embryonnaires pour identifier d’éventuelles anomalies chromosomiques ou aneuploïdies, qui pourraient entraîner des malformations congénitales ou des échecs de grossesse. Le PGT-A/ PGS aide à sélectionner les embryons les plus sains pour le transfert, augmentant ainsi les chances d’une grossesse réussie. Cette option améliore la sécurité et l’efficacité de la FIV et de la gestation pour autrui, garantissant que les embryons sélectionnés ont le meilleur potentiel pour se développer en un bébé en bonne santé.
6.
TESA/MESA/PESA
TESA (aspiration de sperme testiculaire), MESA (aspiration microchirurgicale de sperme de l’épididyme) et PESA (aspiration percutanée de sperme de l’épididyme) sont des techniques utilisées dans le cadre de la FIV et des programmes de gestation pour autrui pour prélever du sperme dans les cas d’infertilité masculine.
TESA consiste à extraire le sperme directement du testicule à l’aide d’une fine aiguille. Elle est généralement utilisée lorsque le partenaire masculin a des difficultés à éjaculer du sperme naturellement. MESA est une procédure plus complexe où le sperme est prélevé dans l’épididyme, un petit tube enroulé où les spermatozoïdes mûrissent.
MESA est utilisée lorsque un blocage dans les voies reproductrices masculines empêche le sperme d’atteindre l’éjaculat. PESA consiste à recueillir du sperme dans l’épididyme, comme MESA, mais elle est effectuée percutanément avec une aiguille. Cette méthode est utilisée lorsque MESA n’est pas possible en raison de certaines conditions.
Ces techniques sont essentielles dans les cas où l’infertilité masculine est un facteur, permettant la collecte de sperme viable pour une utilisation dans les programmes de FIV ou de gestation pour autrui, offrant la possibilité d’une parentalité biologique lorsque d’autres options sont limitées.